La fiscalité des crypto-monnaies en France reste peu claire, en attendant que l’Etat publie une politique fiscale sans ambiguïté, éventuellement basée sur une législation adaptée qui reste à écrire. Les éléments de réponse fournis par l’administration suite à des demandes individuelles permettent toutefois de dégrossir le sujet. Voici une étude de cas qui permet au moins de comprendre le principe général de l’imposition des plus-values sur monnaies cryptographiques.
Où l’on verra que la fiscalité sur bitcoin et autres cryptos est à ce jour très élevée, n’étant pas incluse dans le système du prélèvement unique de 30% récemment mis en place. Quoi que l’on en pense, il est sans doute utile de souligner les risques pour un éventuel fraudeur de se fier au prétendu, en fait très relatif voire illusoire "anonymat" du Bitcoin : en réalité, la blockchain sera très probablement transparente à court terme pour les Etats, si elle ne l’est déjà.