Les autorités ne publient pas les simulations de l’épidémie qu’elles utilisent. Il est cependant possible de reconstituer à partir des données publiques une modélisation de l’épidémie dans la période de début janvier à début mars 2021, qui à la fois rend compte du "plateau" actuel dans les contaminations et montre l’augmentation accélérée qui suivra en deuxième moitié de février, et qui rendra tôt ou tard inévitable un nouveau confinement strict.
L’outil permet encore de modéliser l’effet de ce nouveau confinement en fonction de la date à laquelle il sera décidé. Les conclusions sont sans appel : trois semaines de décalage supplémentaire rallongeraient encore le confinement de plus de deux semaines avec un surcoût de l’ordre d’une trentaine de milliers de vies, 35 milliards de PIB et 20 milliards de dette publique.